On fera un bout de vie ensemble, mais ne me parle pas de l’avenir.
Photo Kim Picard
Cette singulière façon de voir les choses n’est que le fruit d’observations et d’expériences. Dans la thématique de la génération « YOLO » qui signifie « you only live once », les gens ont adopté cette idée de vivre à fond leur vie sans se priver et surtout, sans rien subir. On change un bon téléviseur pour un excellent téléviseur; on change de mari pour un presque inconnu à belle gueule.
Croyant toujours en l’humanité, j’ai donc questionné quelques-uns des plus vieux couples que je connaisse. Leur recette est fort simple, en fait. Ils aiment simplement tout de l’autre; autant les bons que les mauvais côtés. Lorsqu’on connaît très bien une personne, on connaît le meilleur et le pire et on apprend à vivre avec, comme on le fait avec nos amis proches et notre famille. Maintenant, la moindre imperfection suffit à briser l’éclat d’une relation. L’illusion qu’on se fait qu’il existe mieux ailleurs est typique de notre génération. Pourtant, le bonheur ne se trouve pas au coin de la rue, il se bâtit, tous les jours, tous les heures et il ne dépend que de nous. Il est tout simplement le fruit de notre travail.
Pour les filles, dans les moments plus durs, on fait toutes pareil : on écoute cette chanson qui est merveilleusement bien écrite par un homme qu’on rêve toutes d’épouser uniquement parce que les paroles nous font tomber en amour avec l’amour. Rendu là, on doit faire la différence entre ce qu’est l’idéal social et son idéal à soi. Le gars parfait, il n’existe pas, mais crois-moi, il y a en ce monde le gars parfait pour toi.
Surtout, mon dernier conseil est de prendre le temps de s’aimer avant de penser en aimer un autre.