Vous l’avez déjà entendu celle-là, non? Lorsque j’annonce à un collègue étudiant que ma session vient de se terminer, il me répond alors que je suis chanceuse. Ah bon? Quelqu’un qui vient de terminer son BAC, ou bien une personne qui se paye un voyage n’a pas de chance, elle a du mérite.
Lorsqu’on y réfléchit bien, la chance n’a rien à voir avec le succès, c’est l’effort qui en est responsable. Quelqu’un de chanceux peut gagner à la loterie, mais ne peut pas gagner un diplôme, un emploi ou un conjoint. Une fois qu’on comprend la nuance, on se rend compte que l’expression « bonne chance » perd tout son sens. Vous travaillez pour obtenir des résultats qui seront conséquents des efforts fournis, donc la chance n’a rien à voir là-dedans.
Cependant, la « chance » représente une excellente disculpation inconsciente pour une personne qui tente de justifier un échec ou un résultat décevant. Consciemment, je n’ai pas assez étudié et inconsciemment je n’ai pas eu beaucoup de chance. De cette façon, le sort ne repose donc pas entièrement sur vos épaules, alors qu’en réalité, si.
Alors, n’ayez pas peur de répondre à une personne qui vous souhaitera « bonne chance », que ce n’est pas une question de chance et que l’expression « bon succès » est davantage représentatif.
Assurez-vous aussi de ne pas envier une situation qui résulte de l’effort en disant «chanceux (ceuse)» à votre tour et remplacez-le par un «félicitation». Si vous êtes envieux, allez le chercher si vous le voulez vraiment.
« Encore plus que du talent, de l’intelligence, même du génie, l’excellence naît de l’effort »
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